Un régime de retraite par répartition est basé sur la solidarité entre génération : en effet les cotisations versées par les salariés actifs sont immédiatement réparties entre les salariés retraités.
Ce mécanisme de retraite par répartition repose sur le repport dépographique entre cotisants et retraités:
année | Cotisants | Retraités | Rapport démographique |
---|---|---|---|
1975 | 13,0 | 4,1 | 3,14 |
1980 | 13,4 | 5,0 | 2,68 |
1985 | 12,9 | 5,9 | 2,21 |
1990 | 13,7 | 7,3 | 1,88 |
1995 | 14,1 | 8,8 | 1,61 |
2000 | 15,4 | 9,7 | 1,59 |
2005 | 16,6 | 10,7 | 1,55 |
2008 | 17,3 | 11,9 | 1,45 |
On voit bien, à la lecture de ce tableau, qu'en 30 ans le rapport démographique a été divisé par 2, d'ou les difficultés grandissantes a financer les retraites par répartition.
Un régime de retraite par capitalisation repose lui sur l'épargne volontaire des actifs en vue de leur retraite. Les cotisations sont investies, en obligations et sur les marchés boursiers.
Le PERP et le PERCO sont des produits de retraite par capitalisation
Les premieres assurances retraites, ont vu le jour dans les années 30, a cette époque, la mortalité avant l'age de la retraite était fréquente, et les syndicats ne voyaient pas l'interet de mettre en place un systeme de retraite par répartition, ces assurances etaient donc basé sur le principe de la capitalisation
En 1945, à la création de la Sécurité Sociale, le gouvernement met en place le régime de retraite par répartition.
De nos jours, en France, c'est encore le régime de retraite par répartition qui prévaut. Il est obligatoire et comprend le régime de base géré par la caisse d'assurance maladie, et les régimes complémentaires AGIRC et ARCO. Les contrats de retraite par capitalisation, restent facultatifs et reposent sur le volontariat, mais sont largement encouragés par la loi Fillon sur la réforme des retraites
On peut penser, que la nouvelle réforme des retraites, qui devrait être débattue courant 2010, introduise une part de capitalisation dans le systeme obligatoire (comme l'a déja fait l'Allemagne). Affaire a suivre ...